Marie Magdalene Dietrich est née le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg, dans la Leberstraße (autrefois Sedanstraße). Elle est la fille cadette de Louis Erich Otto Dietrich, officier prussien, et de Joséphine, née Felsing. Sa sœur aînée Elisabeth est née en 1900. Elle perd son père, en 1908, lorsqu'elle a 7 ans. À 11 ans, elle contracte ses deux prénoms (Marie Magdalene) en Marlene.
Sa mère se remarie avec Eduard von Losch, officier de cavalerie, qui adopte Elisabeth et Marlene. Marlene cultive ses dons pour la musique et le chant, mais doit toutefois abandonner le violon à la suite d'une blessure du poignet. Elle jouera plus tard de la scie musicale. En 1916, son beau-père est tué à son tour pendant la Première Guerre mondiale.
MARLENE LA COMEDIENNE :
Elle prend ses premiers cours de théâtre auprès de Max Reinhardt, metteur en scène de théâtre autrichien, en 1921. En 1922, elle joue ses premiers petits rôles, notamment au Großes Schauspielhaus, et joue dans des revues, comme celle du Kurfürstendamm de Berlin, aux côtés de la vedette française Margo Lion. Elle obtient aussi des rôles mineurs au cinéma.En 1923, son premier rôle est Lucy dans Tragédie de l'amour de Joe May.
Le 17 Mai de cette année, elle épouse Rudolf Sieber,réalisateur américain d'origine allemande et donne naissance à sa fille Maria Elisabeth Sieber, le 13 décembre 1924. Elle vivra peu avec son mari et ne se remariera jamais après son divorce.
Le 17 Mai de cette année, elle épouse Rudolf Sieber,réalisateur américain d'origine allemande et donne naissance à sa fille Maria Elisabeth Sieber, le 13 décembre 1924. Elle vivra peu avec son mari et ne se remariera jamais après son divorce.
Marlène Dietrich enregistre à la fin des années 20 ses premières chansons, notamment Es liegt in der Luft (1928).
En 1929, elle tourne son premier rôle important dans “L'énigme”de Curtis Bernard.
Remarquée par Josef von Sternberg, celui-ci la recommande à la Paramount, dont le bureau berlinois cherche une actrice pour rivaliser le mythe de Greta Garbo, lancé par la Metro-Goldwyn-Mayer.
Remarquée par Josef von Sternberg, celui-ci la recommande à la Paramount, dont le bureau berlinois cherche une actrice pour rivaliser le mythe de Greta Garbo, lancé par la Metro-Goldwyn-Mayer.
En 1930, elle devient célèbre avec le film “L'Ange bleu” de Josef von Sternberg (premier film parlant du cinéma allemand) et notamment la chanson « Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt » (« Je suis faite pour l'amour de la tête aux pieds », traduite en anglais par « Falling in love again », et reprise maintes fois).Ce film est réalisé dans les studios de l’ Ufa à Babelsberg. Il réunit Emil Jannings, dans le rôle du Professeur Immanuel Rath et Marlène Dietrich, dans celui de Lola Lola.
“L'ange bleu” transforme cette actrice encore inconnue, aux cheveux platinés, en star au charisme à la fois ensorceleur et glacé. Le soir de la première, au Gloria Palast, le 1er avril 1930, elle arbore un long manteau de fourrure blanc, serre une gerbe de roses dans les bras et porte sur sa robe, un bouquet de violettes épinglé… là où les femmes n'en mettent jamais. Le soir même, Marlène prend le bateau pour New York, elle part en effet tourner « Morocco » ( Cœurs brûlés ), film qui lui vaudra une nomination aux Oscars.
“L'ange bleu” transforme cette actrice encore inconnue, aux cheveux platinés, en star au charisme à la fois ensorceleur et glacé. Le soir de la première, au Gloria Palast, le 1er avril 1930, elle arbore un long manteau de fourrure blanc, serre une gerbe de roses dans les bras et porte sur sa robe, un bouquet de violettes épinglé… là où les femmes n'en mettent jamais. Le soir même, Marlène prend le bateau pour New York, elle part en effet tourner « Morocco » ( Cœurs brûlés ), film qui lui vaudra une nomination aux Oscars.
Opposée au régime nazi, Marlène sera longtemps très proche de son cinéaste Pygmalion, Joseph von Sternberg, qui est juif. Elle rompt peu à peu les liens qui l'attachent à l'Allemagne, et devient citoyenne américaine à l'âge de 36 ans, le 6 mars 1937.
Début 1942, elle entreprend des tournées dans le pays afin de récolter de l'argent pour participer à l'effort de guerre US.
A partir de 1944, elle se rend sur le front où elle donne des représentations devant les soldats américains et britanniques stationnées au Royaume-Uni, puis les suit en France pendant la campagne de libération.. Elle réussit l'exploit de faire changer de camp à la chanson “Lili Marlène” populaire auprès des soldats allemands et qui devient la mascotte des G.I. À la libération de Paris, elle retrouve Jean Gabin, qui fut son amant, et qui participait au combat en tant que chef de char au 2e escadron du régiment blindé de fusiliers marins.
Pour son rôle au côté des alliés, Marlène reçoit la “Médail of Freedom” des mains des Américains en 1947 et est faite chevalier de la ”Légion d' Honneur” par la France en 1950.Cependant,au lendemain de la guerre, sa carrière est au plus bas. Elle apparaît dans des films mineurs comme Le Grand Alibi (1950) de Hitchcock ou L'Ange des maudits ( 1952 ) de Fritz Lang.
Début 1942, elle entreprend des tournées dans le pays afin de récolter de l'argent pour participer à l'effort de guerre US.
A partir de 1944, elle se rend sur le front où elle donne des représentations devant les soldats américains et britanniques stationnées au Royaume-Uni, puis les suit en France pendant la campagne de libération.. Elle réussit l'exploit de faire changer de camp à la chanson “Lili Marlène” populaire auprès des soldats allemands et qui devient la mascotte des G.I. À la libération de Paris, elle retrouve Jean Gabin, qui fut son amant, et qui participait au combat en tant que chef de char au 2e escadron du régiment blindé de fusiliers marins.
Pour son rôle au côté des alliés, Marlène reçoit la “Médail of Freedom” des mains des Américains en 1947 et est faite chevalier de la ”Légion d' Honneur” par la France en 1950.Cependant,au lendemain de la guerre, sa carrière est au plus bas. Elle apparaît dans des films mineurs comme Le Grand Alibi (1950) de Hitchcock ou L'Ange des maudits ( 1952 ) de Fritz Lang.
MARLENE LA CHANTEUSE :
En décembre 1952, elle fait une apparition remarquée dans un gala au profit des enfants handicapés, vêtue de l'uniforme de Monsieur Loyal. Ce tremplin lui permet de monter son propre spectacle-cabaret à Las Vegas.
Elle entame une carrière de chanteuse reconnue sur les scènes du monde entier, accompagnée par l'arrangeur Burt Bacharach. Son interprétation de la chanson « Sag mir, wo die Blumen sind », composée par Pete Seeger et traduite en allemand par Max Colpet, fait d'elle une militante de la dénonciation de la guerre froide. Elle enregistre plusieurs disques majeurs comme « Dietrich in Rio » ( 1959 ), « Wiedersehen mit Marlene » ( 1960 ) et « Marlene Dietrich in London » ( 1964 ). Son travail scénique est consacré par son succès à Broadway en 1967.
En 1960, elle retourne en Allemagne mais reçoit un accueil mitigé ( à Wiesbaden, une jeune fille lui crache au visage). Elle affirme alors, par voie de presse, qu'elle ne reviendra plus dans son pays natal et que désormais, « elle et les Allemands ne parlent plus la même langue ».
En 1960, elle retourne en Allemagne mais reçoit un accueil mitigé ( à Wiesbaden, une jeune fille lui crache au visage). Elle affirme alors, par voie de presse, qu'elle ne reviendra plus dans son pays natal et que désormais, « elle et les Allemands ne parlent plus la même langue ».
Après une chute dans une fosse d'orchestre lors d'une tournée en Australie en 1975, Marlene Dietrich se brise la jambe et reste handicapée, elle se retire donc définitivement de la scène. Elle vivra recluse jusqu'à son décès dans son appartement parisien au 12 de l'avenue Montaigne, fréquentant peu de gens en dehors de ses amis, l'animateur de radio Louis Bozon et le comédien Sacha Briquet.
Elle succombe à une crise cardiaque le 6 mai 1992. La cérémonie a lieu à l'église de La Madeleine à Paris. Elle est ensuite enterrée le 16 Mai, selon ses vœux, non loin de sa mère dans le petit cimetière de Friedenau, Stubenrauchstraße à Berlin-Schöneberg.
Sa fille et son unique enfant, devenue par son mariage Maria Riva, a écrit une biographie remarquée sur sa mère. En 1983, le réalisateur suisse Maximilian Schell lui avait consacré un documentaire primé au festival de Cannes, intitulé « Marlene », dans lequel l'actrice revient sur sa vie sans pour autant apparaître en personne.
Berlin après l'avoir pratiquement chassée, demande des excuses posthumes et lui dédie la place “Marlene Dietrich” dans le quartier moderne de la Potsdamer Platz, à proximité du Musée du Film de Berlin.
Pour l'anecdote, le poête Jean Cocteau lui dit un jour : « Votre nom commence par une caresse et finit par un coup de cravache ».
Elle fut un des témoins de mariage d'Edith Piaf avec Jacques Pills. Elle choisit même la robe de la mariée mais ne suivit pas la chanteuse dans son penchant pour la drogue.
Le 2 janvier 1990, elle est promu au grade de commandeur de la “Légion d'honneur” et la même année, le groupe de rock Noir Désir a composé une chanson, “Marlène“, en son honneur.
Elle fut un des témoins de mariage d'Edith Piaf avec Jacques Pills. Elle choisit même la robe de la mariée mais ne suivit pas la chanteuse dans son penchant pour la drogue.
Le 2 janvier 1990, elle est promu au grade de commandeur de la “Légion d'honneur” et la même année, le groupe de rock Noir Désir a composé une chanson, “Marlène“, en son honneur.
FILMOGRAPHIE:
- 1923 : La Tragédie de l'amour (Tragödie der Liebe) de Joe May
- 1925 : La Rue sans joie (Die Freudlose Gasse) de G.W.Pabst
- 1929 : L'Ange bleu (Der Blaue Engel) de Josef von Sternberg
- 1930 : Cœurs brûlés (Morocco) de Josef von Sternberg avec Gary Cooper
- 1931 : Agent X 27 (Dishonored) de Josef von Sternberg
- 1932 : Shanghai Express de Josef von Sternberg
- 1932 : Blonde Vénus de Josef von Sternberg avec Cary Grant
- 1934 : L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress) de Josef von Sternberg
- 1935 : La Femme et le pantin (The Devil is a Woman) de Josef von Sternberg
- 1936 : I Loved a Soldier de Henry Hathaway
- 1936 : Désir (Desire) d'Ernst Lubitsch et Frank Borzage avec Gary Cooper
- 1936 : Le Jardin d'Allah (The Garden of Allah) de Richard Boleslawski avec Charles Boyer
- 1937 : Le Chevalier sans armure (Knight without armour) de Jacques Feyder
- 1937 : Ange (Angel) d'Ernst Lubitsch
- 1939 : Femme ou démon (Destry rides again) de George Marshall avec James Stewart
- 1940 : La Maison des sept péchés (Seven Sinners) de Tay Garnett avec John Wayne
- 1941 : La Belle ensorceleuse (The Flame of New Orleans) de René Clair
- 1941 : L'Entraîneuse fatale (Manpower) de Raoul Walsh
- 1942 : Les Écumeurs (The Spoilers) de Ray Enright avec John Wayne
- 1942 : La Fièvre de l'or noir (Pittsburgh) de Lewis Seiler avec John Wayne
- 1944 : Kismet de William Dieterle
- 1944 : Hollywood parade (Follow the boys) d'Edward Sutherland
- 1946 : Martin Roumagnac de Georges Lacombe avec Jean Gabin
- 1947 : Les Anneaux d'or (Golden Earrings) de Mitchell Leisen avec Ray Milland
- 1948 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) de Billy Wilder avec Jean Arthur
- 1949 : L'Ange de la haine (Jigsaw) de Fletcher Markle (apparition)
- 1950 : Le Grand Alibi (Stage Fright) d'Alfred Hitchcock avec Jane Wyman
- 1951 : Le Voyage fantastique (No highway in the sky) d'Henry Koster avec James Stewart
- 1952 : L'Ange des maudits (Rancho Notorious) de Fritz Lang avec Mel Ferrer
- 1956 : Le Tour du monde en 80 jours de Michael Anderson avec David Niven, Charles Boyer, etc.
- 1957 : Une histoire de Monte Carlo (Montecarlo) de Samuel A. Taylor avec Vittorio de Sica
- 1957 : Témoin à charge (Witness for the Prosecution) de Billy Wilder avec Charles Laughton et Tyrone Power
- 1958 : La Soif du mal (Touch of Evil) d'Orson Welles avec Charlton Heston et Janet Leigh
- 1961 : Jugement à Nuremberg (Nuremberg) de Stanley Kramer avec Spencer Tracy et Burt Lancaster
- 1964 : Deux Têtes folles (Paris when it sizzles) de Richard Quine (apparition) avec Audrey Hepburn et William Holden
- 1978 : C'est mon gigolo (Schöner Gigolo, armer Gigolo) de David Hemmings avec David Bowie